Les Assis

En 1871, Arthur Rimbaud alors âgé de 17 ans fait sa seconde au lycée de Charleville Mézières. Rêveur, il déserte les cours, arpente les bois des environs… et fréquente assidûment la bibliothèque où il demande à consulter des ouvrages rares que le responsable renâcle à aller chercher en maugréant de se lever pour ce gamin qu’il renvoyait plutôt à ses chères études. Rimbaud trouva avec ce poème fantastique l’occasion de se venger de ce fonctionnaire revêche.

Ce texte étonnant, magnifiquement mis en musique par Léo Ferré, pourrait parfaitement se rapporter à nos bureaucrates, technocrates ou autres énarques hors sol d’aujourd’hui, capables d’imaginer à l’envi des mesures aussi absurdes que contradictoires, laissant ainsi à chacun de nos concitoyens l’impression d’être pris pour des idiots.


Puis ils ont une main invisible qui tue :
Au retour, leur regard filtre ce venin noir
Qui charge l’œil souffrant de la chienne battue,
Et vous suez pris dans un atroce entonnoir.
..

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Poème d’Arthur Rimbaud, musique de Léo Ferré, interprété par Bernard Lavilliers.

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